Cette année, les ventes d'endives ont été chaotiques. « Avec beaucoup de peine, nous avons pu approvisionner nos clients, mais nous n'avons pas pu organiser de promotions », explique Dennis Blankendaal de Frysk Witlof, entreprise située à Sexbierum. « Les prix étaient élevés, mais comme nous nous en sommes tenus aux contrats convenus, nous n'avons pas profité des prix journaliers élevés. Nous choisissons de rester fidèles à nos clients réguliers. »
« La nouvelle récolte de racines a commencé tôt. C'est par nécessité que nous les récoltons si tôt, et cela nous coûte de la main-d'œuvre supplémentaire et va au détriment du rendement. Mais jusqu'à présent, le résultat n'est pas décevant : le produit est trop court mais le cœur est sain. La récolte de racines - selon les informations que nous avons des premières parcelles récoltées - ne sera pas choquante. Les problèmes structurels du printemps se reflètent de façon logique dans la phase actuelle. Par conséquent, l'offre de racines ne sera pas excédentaire de sitôt », explique Blankendaal.
« La demande d'endives e a été bonne jusqu'à présent et je ne m'attends pas à ce que cela change. Nous vendons principalement à des détaillants néerlandais et essayons de leur proposer des promotions que nous n'avons pas été en mesure d'organiser ces mois derniers. Actuellement, les prix journaliers sont d'environ 1,90 €. Je ne m'attends pas à ce qu'ils baissent. Avec les vacances, les ventes sont un peu plus calmes, mais elles restent bonnes. »
Frysk Witlof récolte cette année plus de 300 hectares de racines d'endives d'origine néerlandaise et allemande, ce qui en fait la plus grande exploitation des Pays-Bas. « Mais nous savons déjà que nous allons manquer de racines. L'année prochaine, nous devrons peut-être passer à 400 hectares si les rendements restent médiocres comme ces dernières années. Si jamais il y a suffisamment de terres disponibles », déclare le producteur.
En ce qui concerne l'endive rouge, l'entreprise frisonne se limite à des volumes limités pour les ventes de Noël. « Cette année, l'endive rouge était très chère, mais il suffit qu'elle soit un peu trop abondante pour que le prix peut s'effondre. »
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Dennis Blankendaal
Frysk-Witlof B
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