La province de Huelva était en alerte rouge pour les pluies torrentielles de ce week-end. Les précipitations ont été considérables dans des communes comme Aljaraque, où près de 150 mm de pluie se sont accumulés le 1er novembre, ainsi qu'à Cartaya, Gibraleón et Punta Umbría, selon la Diputación Foral de Huelva ; bien que l'image la plus spectaculaire laissée par la tempête soit la trombe qui s'est formée au large de Isla Cristina et qui, en plus de causer divers dégâts, a soulevé de petites embarcations qui se sont jointes à la colonne tournante de la tornade.
En ce qui concerne le secteur des fraises, comme l'explique Manuel Alfaro, gérant de El Pilonar et Pilón e Hijos, de nombreuses exploitations finissaient encore de planter et n'avaient pas encore été recouvertes de bâches en plastique.
« Normalement, dans nos champs, nous finissons de planter vers le 20 octobre, mais cette année, les pépinières ont pris un peu plus de temps que d'habitude pour envoyer les plants de fraises et nous sommes restés en plein milieu de la plantation jusqu'au 31 octobre. De ce fait, les dégâts causés par la tempête, car il est vrai que certaines exploitations ont été touchées, sont inférieurs à ce qu'ils auraient pu être si les serres avaient été généralement couvertes. »
« De mon point de vue, le bénéfice des pluies pour les champs de fraises a été plus important que les dommages qu'elles ont causés ; à un moment, après la plantation, où nous avions besoin de pluie et dans une année où il y a à nouveau des restrictions. »
La contribution des pluies de la semaine dernière à Huelva - et en Andalousie en général - aux réserves des barrages sera quantifiée lorsque les données des réservoirs andalous seront mises à jour. Comme l'a signalé jeudi dernier le Ministère Andalou de l'Agriculture, depuis mardi, les réserves des barrages ont augmenté de 178 hm³, auxquels il faut encore ajouter les précipitations des premiers jours de novembre.
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El Pilonar
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