La secrétaire générale des ressources agricoles et de la sécurité alimentaire, Ana Rodríguez, a participé la semaine dernière à la 29e réunion plénière du comité mixte des fruits et légumes à Paris. Le secteur privé et le secteur public d'Espagne, de France, d'Italie et du Portugal participent à ces réunions et ont réitéré leur volonté de promouvoir des mesures de réciprocité dans les relations commerciales de l'Union européenne avec les pays tiers, connues sous le nom de « clauses miroirs. »
Au cours de la réunion, les représentants professionnels des principaux secteurs des fruits et légumes et les porte-parole de l'agriculture des quatre pays qui composent le comité ont également expliqué la nécessité d'avancer dans la reconnaissance mutuelle des produits phytosanitaires dans les zones qui partagent des caractéristiques de production similaires. Un consensus s'est dégagé sur la nécessité pour les États membres d'œuvrer en faveur d'une plus grande harmonisation, les demandes sectorielles étant considérées comme très raisonnables.
L'importance de renforcer la recherche et l'investissement à travers les programmes opérationnels de l'Union européenne a également été soulignée, notamment pour faciliter l'adaptation du secteur aux effets du changement climatique, et différentes initiatives visant à promouvoir la consommation de fruits et légumes ont été étudiées.
Le comité a passé en revue les points discutés au sein des neuf groupes de contact spécifiques qui se sont réunis au cours du premier semestre 2024 : tomates, fraises, ail, pêches et nectarines, pommes et poires, agrumes, raisin de table, plats préparés et produits phytopharmaceutiques.
Dans ce contexte, les représentants ministériels ont encouragé les professionnels des différents secteurs à collaborer dans ces groupes de contact afin de parvenir à des positions communes sur les différentes questions d'intérêt.
Le comité a également analysé l'état d'avancement du dialogue stratégique sur l'avenir de l'agriculture dans l'Union européenne, promu par la Commission européenne. Dans ce contexte, la valeur stratégique de la Politique Agricole Commune (PAC) pour garantir la sécurité alimentaire a été soulignée, c'est pourquoi ils ont demandé que cette politique dispose de ressources adéquates pour atteindre ses objectifs.
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