Les récoltes de brocolis et de choux-fleurs dans le nord de la Grèce ont connu un début difficile en septembre, leur volume et leur qualité ayant été affectés par la chaleur. Cependant, M. Lazaros Sarvanis, propriétaire de l'entreprise de culture et de conditionnement Agroktima Sarvani à Pella, affirme que tous ces problèmes appartiennent au passé : "Depuis un certain temps, nous voyons des produits beaux et de qualité. De plus, le rendement à l'hectare a augmenté. La qualité et le volume sont indissociables dans ces cultures. Les deux sont soit faibles, soit élevés. Actuellement, nous obtenons 15 tonnes par hectare de brocoli et plus de 20 tonnes par hectare de chou-fleur.
Agroktima Sarvani exporte vers l'Allemagne, les Pays-Bas et Chypre et, selon son propriétaire, les emballeurs devraient être satisfaits du déroulement des exportations jusqu'à présent. "En tant qu'emballeurs, nous recevons des prix supérieurs de 20 % à ceux de la saison dernière. Actuellement, les prix s'élèvent à 1,5 euro/kg pour le brocoli et à 0,80 euro/kg pour le chou-fleur."
L'entrepreneur grec a reçu des demandes inattendues à la suite des inondations à Valence. "Après cette terrible catastrophe à Valence, nous avons été contactés par des personnes auxquelles nous ne nous attendions pas du tout pour nous demander des brocolis et des choux-fleurs. En général, le brocoli et le chou-fleur sont difficiles à cultiver car ce sont des cultures de plein champ qui ne peuvent pas être cultivées dans des serres. Il peut donc arriver que les Espagnols ou les Italiens manquent du produit alors que nous l'avons, ou vice versa. Mais ce qui s'est passé à Valence dépasse la norme".
En ce qui concerne le reste de la saison hivernale, M. Sarvanis estime que si le temps reste aussi chaud qu'il l'est actuellement, le rendement à l'hectare ne changera pas beaucoup : "Avec des températures proches de zéro ou inférieures, les rendements pourraient diminuer. Toutefois, en raison du changement climatique, les températures ne baissent plus autant. Pour Noël, nous nous attendons donc à des rendements à l'hectare similaires à ceux que nous connaissons actuellement.
Enfin, bien que les choux-fleurs violets et jaunes représentent de nouvelles entrées sur le marché, M. Sarvanis préfère les variétés blanches traditionnelles : "Mes clients ne demandent pas ces nouvelles variétés et, personnellement, je ne crois pas qu'elles puissent être rentables. Les choux-fleurs violets et jaunes sont destinés à un groupe cible très limité de consommateurs qui peuvent se permettre leurs prix. Notre philosophie est de produire massivement des produits de qualité et abordables qui peuvent être recherchés par la majorité du marché.
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Lazaros Sarvanis
Agroktima Sarvani
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