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Agreste

La campagne de concombre « marquée par les aléas météorologiques »

« Selon les prévisions arrêtées au 1er novembre 2024, la production française de
concombres est estimée à 169 300 tonnes pour la campagne 2024. Elle serait en baisse
de 3 900 tonnes sur un an (- 2 %) compte tenu d'une météorologie maussade et pluvieuse
sur une grande partie de la campagne. En octobre 2024, les prix ont été supérieurs de 4 % à ceux d'octobre 2023 et de 14 % à la moyenne des prix 2019-2023 sur le même mois », indique Agreste dans sa note de conjoncture.

Une production en baisse par rapport aux campagnes précédentes
« Les surfaces nationales implantées en concombre pour la campagne 2024 seraient en baisse de 2 % sur un an, en particulier dans le bassin Centre-Ouest. À 1 028 hectares, elles resteraient légèrement supérieures à la moyenne des surfaces cultivées au cours de la période 2019-2023 (+ 1 %). La production nationale de concombres en 2024 est estimée à 169 300 tonnes. Elle serait en baisse de 2 % sur un an et inférieure de 4 % à la moyenne quinquennale. La baisse sur un an serait particulièrement marquée dans le bassin Est (- 8 %) et, dans une moindre mesure, dans le bassin Sud-Est (- 4 %). La production de concombres baisse fortement à partir de septembre, en lien avec le raccourcissement usuel des périodes diurnes, mais également avec une fin de campagne pluvieuse qui impacte leur grossissement. »

Commercialisation : une demande en baisse à partir de septembre
« En septembre, la demande est d'abord en phase avec l'offre moins abondante, avant de chuter. Les prix conservent néanmoins un niveau très supérieur à ceux de 2023 (+ 22 %) et à la moyenne quinquennale (+ 26 %). En octobre, la météo ne stimule ni l'offre ni la demande et les prix sont significativement en baisse, tout en se maintenant à un niveau supérieur à la moyenne quinquennale (+ 14 %).

Entre janvier et septembre 2024, et en comparaison de la même période de la campagne précédente, les exportations de concombres (8 900 tonnes) sont estimées en hausse de 7 %, les importations (48 600 tonnes) seraient stables, et le déficit des échanges extérieurs en volume diminuerait légèrement (- 1 %). »

Source : agreste.agriculture.gouv.fr

Photo : Dreamstime

Date de publication: