Les stocks d'ail de conservation des entreprises françaises s'amenuisent de jour en jour. « Il en reste un peu, mais pas énormément », rapporte un opérateur du marché de Rungis. « Sur les semaines et mois à venir, on risque d'être rapidement déficitaire, d'autant plus que l'Espagne a un stock beaucoup moins important que les autres années. Le recours à l'importation est donc inévitable ».
Concernant la qualité, elle est très hétérogène en fonction des lots. « Malheureusement certains produits évoluent très mal, mais d'autres sont très correctes. Cela dépend vraiment des lots ». Une qualité qui fluctue donc à l'image des prix. « Là aussi, en fonction de la qualité, on peut avoir de l'ail très bon marché comme de l'ail vendu à un prix élevé. Mais de manière générale, le marché étant déficitaire, la demande est relativement correcte et le marché soutenu ».
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