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Serge Mouneyrac, Mouneyrac Frères :

« Le consommateur recherche davantage de bonnes poires que de nouvelles variétés »

Alors que la saison de la poire bat son plein, Mouneyrac Frères, grossiste présent sur le MIN de Rungis, privilégie dans son offre l'origine France. Une origine dont les volumes de vente, à l'échelle du grossiste, ne tendent pas à s'étoffer d'année en année : « Les efforts qui sont faits pour renouveler le verger de poires français vieillissant concernent principalement les nouvelles variétés qui sont des variétés club comme la Fred, la QTee ou encore l'Angys. Or, le plus gros de la consommation en France se base sur les variétés de poires traditionnelles type Conférence, William, Comice et Guyot », rapporte Serge Mouneyrac.

Des variétés de poire traditionnelles « excellentes si elles sont bien travaillées »
De nouvelles variétés qui viennent, selon le directeur de la société, répondre avant tout à la volonté du consommateur de déguster des poires gustatives : « J'ai davantage l'impression que le consommateur est à la recherche de poires qui soient bonnes plutôt que de nouvelles variétés. Or, dans la gamme variétale de poires déjà existante, il y en a qui sont excellentes si elles sont bien travaillées. Une William, une Comice, une Passe-Crassane, voir une Conférence bien affinée est très agréable à déguster. C'est aussi notre travail en tant que grossiste, d'apporter une valorisation au niveau de la production et une segmentation à celui du client. Mais ce n'est pas toujours facile pour le consommateur de trouver de bonnes poires prêtes à être consommées dans tous les circuits de distribution. En GMS notamment, les acheteurs privilégient un fruit dur pour limiter les pertes en magasin. Même si depuis quelques temps, des efforts ont été faits pour proposer des poires affinées en barquette ».

La poire : de plus en plus concurrencée par les autres fruits d'hiver
Si la poire française n'est pas plus menacée qu'auparavant par les autres origines, la concurrence avec les fruits d'hiver est quant à elle de plus en plus forte : « La bonne poire reste un marché de niche et les gens qui en veulent sont prêts à payer le prix. Mais depuis quelques années, de plus en plus de fruits d'hiver viennent concurrencer la poire. Entre le raisin sans pépin, le kiwi – vert ou jaune, les exotiques, les agrumes avec la mandarine Orri dont la saison peut s'étendre jusqu'en mai, le consommateur a plus de choix. Or, il n'a pas pour autant augmenté sa consommation de fruits en hiver. Le consommateur français est par ailleurs un des plus gâtés en Europe, voire au monde, non seulement par la gamme variétale disponible, la richesse des terroirs, le professionnalisme des producteurs mais aussi par les normes phytosanitaires parmi les plus drastiques au monde ».

Pour plus d'informations :
Serge Mouneyrac
Mouneyrac Frères
[email protected]