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Michiel Vermeiren, de Coöperatie Hoogstraten (Belqique):

« Les volumes de cultures d'hiver éclairées dépassent les niveaux d'antan »

Pendant un bout de temps, dans la plupart des exploitations agricoles, la culture éclairée s'est pratiquement arrêtée en raison de la crise de l'énergie. À l'époque, on s'est demandé si ces cultures d'hiver subsisteraient et si les fraises et tomates locales en été disparaîtraient elles aussi. Les années qui ont suivi ont rapidement répondu à ces questions et ont prouvé qu'au contraire, les gens recherchent de plus en plus une fraise locale en hiver. Il en va de même pour Coöperatie Hoogstraten, où la récolte hivernale de cette année a dépassé le niveau précédent la pandémie. « Cet hiver, nous comptons environ huit producteurs et un total d'environ 14,5 hectares en production. Cela correspond aux besoins, car nous constatons de plus en plus que la demande passe des fruits importés aux fraises locales. Pour la sécurité du produit, la durabilité, mais aussi pour le goût », explique Michiel Vermeiren de Coöperatie Hoogstraten.

« Nous avons eu un bon approvisionnement jusqu'à présent. Nous avons eu des semaines où nous avons reçu 360 tonnes de fraises, mais nous constatons maintenant qu'il y en a de moins en moins. Il y a quinze jours, nous travaillions avec environ 260 tonnes et la semaine dernière, nous avons fini avec environ 140 tonnes. Bien sûr, passer de 360 à 140, c'est beaucoup moins, mais cela s'explique par le fait que certaines cultures d'automne sont déjà en train d'être remplacées. De plus, ces jours-ci, le personnel retourne dans son pays d'origine pour y passer les vacances. C'est aussi traditionnellement le moment où l'on constate une légère baisse de la production. »

« Je m'attends à ce que, vers le nouvel an, elles soient encore légèrement inférieures, après quoi nous verrons une nouvelle augmentation à partir de la mi-janvier. Ensuite, plusieurs départements entreront en production en même temps. Certains ont déjà commencé et d'autres seront ajoutés au cours du mois de janvier, ce qui nous permettra de disposer d'un volume suffisant pour maintenir les contrats et les transactions journalières. En ce qui concerne les variétés, il s'agit pour l'instant d'une petite partie d'Elsanta provenant des cultures d'automne éclairées, ce qui, pour certains producteurs, se poursuivra jusqu'au Nouvel An. Mais à partir de janvier / février, nous commercialiserons essentiellement la Sonata. »

Commerce journalier et contrats
Le commerce de jour se poursuit par le biais des ventes au cadran pendant l'hiver. « Nous continuons à faire commercialiser nos produits sur le marché aux enchères après le Nouvel An les lundis, mercredis et vendredis. Par ailleurs, nous avons aussi une partie du volume sous forme de contrats. Tout placer dans le commerce journalier est trop risqué compte tenu du coût de ce système de culture en hiver. Nous essayons donc de soutenir le système de vente au cadran, qui permet aux producteurs de continuer à cultiver en hiver et au commerce d'avoir la certitude d'avoir un produit fais et local. »

Selon Vermeiren, tout se passe bien : « La demande s'est bien maintenue jusqu'à présent. La base contractuelle est légèrement plus élevée que les autres années en raison de l'expansion de nos superficies hivernales, mais nous continuons également à vendre de bons volumes au cadran. Cette demande provient principalement du Royaume-Uni, de la Belgique et des Pays-Bas. En fait, nous remarquons que les chaînes de distribution osent prendre la décision de ne plus importer de fraises. Elles ne veulent plus de fret aérien, mais optent pour des fraises locales. En outre, la sécurité des produits est également un argument qui a incité certains clients à s'adresser à nous. La disponibilité et la fiabilité des livraisons de produits en provenance du sud n'est plus la même qu'il y a quelques années, ce qui pousse les clients à opter pour des livraisons locales plus fiables. Le cadran reste notre principal outil de vente et nous ne nous couvrons pas à 100 % avec des contrats, mais pour un certain volume en cette période, c'est une bonne solution. »

Un régal de fraises à la radio
La récente couverture médiatique de la radio belge prouve que les fraises de Hoogstraten sont également très demandées en cette période de froid. « Un des présentateurs de Studio Brussels, Thibault Christiaensen, est originaire de Hoogstraten. A la radio, il fait souvent le lien avec les reines de Hoogstraten et a également fait un job d'éte chez nous. Lors de l'émission du matin, il avait perdu un pari et, en retour, il devait offrir des fraises de Hoogstraten à tous les auditeurs. Un super moment, où la coopérative a été mis sous les feux de la rampe, pour que les consommateurs puissent voir qu'il y a aussi des fraises locales très savoureuses disponibles pendant cette période. Nous avons lu sur les médias sociaux que de nombreux auditeurs ne le savaient pas. Les présentateurs ont également été surpris de voir à quel point elles étaient sucrées. C'est la Sonata ! Elle sent délicieusement bon et donne rapidement une sensation de printemps pendant les jours sombres. Génial de montrer ainsi que la production est là tout au long de l'année. »

L'année 2024 se termine donc bien pour Coöperatie Hoogstraten. « Et en 2025 se tiendra le Congrès international de la fraise, du 17 au 20 septembre. Les préparatifs battent déjà leur plein. »

Pour plus d'informations :
Michiel Vermeiren
Coöperatie Hoogstraten
Tél. : +32 33400211
[email protected]
www.hoogstraten.eu