Le marché du poireau semble se stabiliser quelque peu après une fin d'année marquée par des prix élevés, raconte Benny Cuypers de BelOrta. « Au moment des fêtes, l'offre est traditionnellement moins importante, car les travailleurs migrants rentrent chez eux pour les vacances, ce qui entraîne une diminution de l'étalement. Cette situation commence à se rétablir. »
« Cela a donné lieu à des semaines plutôt chères. Mais aujourd'hui, le marché fonctionne à nouveau très bien. Nous avons eu une meilleure semaine et je m'attends à ce que l'offre augmente de plus en plus dans les semaines à venir. Toute la filière est en effervescence, de sorte que de plus en plus de produit arrive sur le marché et que les prix baissent lentement mais sûrement. Surtout en combinaison avec le temps froid qui arrive, les ventes seront bonnes. C'est en fait toujours le cas pour les poireaux. Les premières semaines de la nouvelle année sont toujours assez prospères. »
Baisse des prix de l'endive
Pour l'endive, la situation est exactement inverse. « La situation est nettement différente de celle de l'année dernière. À l'époque, la récolte des nouvelles racines avait posé de gros problèmes, ce qui avait fait grimper les prix en flèche. Cette année, la récolte de racines s'est bien déroulée en Belgique, aux Pays-Bas et en France, ce qui a permis d'augmenter le volume disponible. Cela a entraîné une correction des prix à la baisse depuis le début du mois de décembre. »
« Avant les fêtes de fin d'année, nous avons connu une semaine très difficile, mais la situation dans les magasins ne sera généralement pas du tout différente de celle de l'année dernière. Les prix seront plus bas, ce qui, espérons-le, se traduira par une augmentation des ventes. Ces derniers jours, les prix s'élevaient à environ 1 €/kg. C'est raisonnable, mais encore assez mince. Je m'attends à ce que les niveaux restent similaires dans les semaines à venir. Il est bien sûr difficile de se projeter dans l'avenir, car en février/mars, la situation pourrait être complètement différente. »
« Par ailleurs, tous les légumes de plein air se portent plutôt bien. Nous constatons que l'offre est stable, avec peu d'exceptions pour le moment. Nous avons par exemple encore des choux-fleurs en stock. Certains en pleine terre et d'autres en provenance de la serre. Les volumes sont limités, mais les prix restent corrects. Nous travaillons également beaucoup avec le chou de Milan, où les volumes sont bons et les ventes stables. »
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Benny Cuypers
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