Au cours des derniers mois, l'approvisionnement en myrtilles du Royaume-Uni a été dominé par le Pérou, soutenu par l'Afrique du Sud. Toutefois, le marché se tourne désormais vers des sources d'approvisionnement en provenance du Chili, du Maroc et de l'Espagne.
"La qualité des myrtilles péruviennes est en général très bonne, meilleure que les années précédentes", selon Ben Goodchild de Nationwide Produce. "Il y a toujours quelques problèmes lorsque les fruits sont transportés par voie maritime, mais le Pérou semble s'être vraiment concentré sur la qualité pour se remettre de la mauvaise saison de disponibilité de l'année dernière et peut-être pour consolider sa place en tant que source numéro un pendant l'hiver de l'hémisphère nord. Bien que nous ne soyons pas impliqués dans les myrtilles sud-africaines cette année, les détaillants semblent avoir enregistré de bons volumes cette année. Cela peut suggérer une plus grande stabilité des prix."
Les premières myrtilles du Chili sont arrivées cette semaine et le Maroc ne fait que commencer. L'Espagne est également sur le marché, mais avec des prix très élevés et de faibles volumes de cueillette.
"Les arrivages chiliens sont de qualité inégale pour le moment, les fruits en barquette sont bons, tant en termes de saveur que de taille. La qualité des arrivages en vrac est mitigée, mais cela peut arriver lorsque les conteneurs restent sur l'eau pendant quatre semaines et dépend du type de système d'atmosphère contrôlée que les expéditeurs ont choisi d'utiliser. La saison espagnole et marocaine précoce a commencé, mais le temps froid a ralenti la production et les prix sont élevés, mais l'offre sera meilleure dans quelques semaines".
Ben explique qu'en général, les produits ne bénéficient pas d'un coup de pouce de la part des consommateurs en janvier, car ils ont tendance à avoir trop mangé et trop dépensé en décembre, et le temps semble long jusqu'à la fin du mois de janvier.
"Les deux premières semaines de janvier sont généralement lentes, mais cette semaine, il semble y avoir un changement dans l'air, peut-être parce que les gens voient leurs chèques de paie en vue et n'hésitent pas à puiser un peu dans leur découvert.
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Ben Goodchild
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