Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
(Grèce)

« Nous essayons de retarder le plus possible la récolte des tomates »

La saison des tomates crétoises connaît une période prolongée de prix bas. "Depuis un mois, le prix à la production des tomates locales de cœur de bœuf oscille entre 0,40 et 0,50 euros/kg. Les mini-tomates prunes sont également tombées à 1,60-1,70 euros/kg, tandis que les prix des tomates cerises sont inférieurs d'environ 0,40 euros/kg", explique M. Yorgos Xalkias de la coopérative agricole crétoise de Koudoura.

Comme il le précise, c'est la forte concurrence des tomates d'autres origines qui crée une telle pression sur les prix. "Il y a toujours des importations massives de tomates turques beaucoup moins chères sur les marchés centraux grecs, ainsi que dans les pays des Balkans et en Allemagne. En ce qui concerne les mini-tomates prunes et cerises, il existe des produits d'origine italienne qui créent des conditions de commercialisation difficiles", explique l'agriculteur grec.

Les tomates crétoises ont du mal à se vendre et une grande partie des fruits récoltés reste invendue. M. Xalkias déclare : "Le rythme des ventes est faible. C'est pourquoi les producteurs essaient de retarder la récolte des tomates et de ne cueillir que les tomates bien mûres et bien rouges. Heureusement, ces derniers jours, le temps en Crète a été suffisamment froid pour limiter quelque peu le rendement des plantations. Il n'y a pas d'alternative. Ici, on attend le plus longtemps possible avant de récolter. Il est préférable de laisser les tomates attendre sur la plante plutôt que de les voir se ramollir en attendant dans les installations d'emballage".

Dans les jours à venir, on s'attend à ce que le temps change et que les températures augmentent. Cela posera de nouveaux défis aux producteurs de tomates crétois, qui devront faire face à la menace accrue de Tuta absoluta. "Pour l'instant, le temps froid ralentit la propagation de Tuta absoluta. Toutefois, le moment est venu de prendre des mesures pour la combattre. Si nous n'appliquons pas les traitements nécessaires maintenant, il sera trop tard lorsque le temps se réchauffera. Cependant, de nombreux producteurs ont du mal à assumer le coût de ces traitements alors qu'ils sont payés à des prix si bas et sont sceptiques quant à l'opportunité de les appliquer. La tomate est en train de devenir une culture non rentable", conclut M. Xalkias.

Pour plus d'informations :
Yorgos Xalkias
OP Koudoura
Mob : +30 698 323 4314