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Geza Bujdoso, président de l'EUFRIN et conférencier au VIP (Varieties International Project) à Macfrut

« Les programmes de sélection locaux soutenus par la biotechnologie permettent d'accroître la biodiversité »

« Notre organisation a été créée et a tenu sa première réunion à Bonn en 1993, avec la participation de représentants de l'Allemagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Belgique, Danemark, Grèce et Italie. Depuis lors, de nombreux autres pays ont été invités et ont rejoint l'organisation. Actuellement, 26 pays sont représentés », affirme Geza Bujdoso, président de l'EUFRIN, qui interviendra lors de la conférence VIP (Varieties International Project) à Macfrut.

EUFRIN est une organisation informelle, bénévole et sans but lucratif de départements universitaires et d'instituts de recherche spécialisés dans la recherche, le développement et la vulgarisation des espèces fruitières cultivables en Europe.

« La culture des fruits à pépins, à noyau et à coque est confrontée à des défis d'hier et d'aujourd'hui, tels que les effets du changement climatique, la culture de nouvelles espèces fruitières, les demandes actuelles du marché, la biodiversité, la tolérance ou la résistance unique ou multiple aux ravageurs et aux maladies. Aujourd'hui, la recherche fruitière s'appuie sur des technologies modernes qui permettent d'obtenir des résultats plus précis. Le temps est toujours un facteur limitant. Parfois, la pratique exige des résultats définitifs le plus rapidement possible, mais dans le cas des espèces fruitières ligneuses, la récolte demande plusieurs années. Un autre facteur limitant est le manque de collaboration pour des projets de recherche à long terme et multisites. »

« Aujourd'hui, l'accent est mis sur les programmes de sélection locaux soutenus par la biotechnologie afin d'accroître la biodiversité. Des essais technologiques de culture ont été menés dans différentes conditions climatiques afin d'obtenir des résultats à plusieurs niveaux. La protection des plantes nécessite des solutions innovantes en matière d'utilisation des produits chimiques et de leur application, car les consommateurs préfèrent des aliments contenant peu de résidus. La numérisation et les techniques de précision offrent de bons outils aux chercheurs et aux producteurs. Aujourd'hui, nous devons découvrir leurs limites. Certaines questions deviennent plus critiques, comme l'irrigation, l'éclaircissage, la conduite durable des cultures, ainsi que le post-récolte, qui peuvent déterminer le succès de la production. »

« Ces dernières années, nous avons assisté à une forte augmentation du nombre de variétés autorisées, à se demander s'il ne serait pas bénéfique de limiter ces homologations. « Je pense que cela soit envisageable. Si l'on pense au temps que prend la sélection, au coût de cette activité, on se rend compte que la seule façon de la rentabiliser est d'accorder des licences aux nouvelles variétés. Bien entendu, cela entraîne des coûts supplémentaires, c'est pourquoi cette génétique doit montrer d'excellentes caractéristiques. »

Selon le président, « l'information circule entre la recherche et la production. Les innovations développées par les chercheurs sont fournies aux producteurs, qui ont besoin de données, de l'expérience et des conseils des chercheurs. L'EUFRIN est ouvert à ce dialogue, c'est pourquoi nous invitons des représentants des producteurs, pépinières, coopératives et fournisseurs de matériel de culture aux événements du groupe de travail. »

En attendant Macfrut en mai prochain, Bujdoso déclare : « L'édition de 2025 sera l'occasion de prendre la température dans le secteur des fruits. Il est toujours utile d'obtenir de nouvelles informations pour améliorer son travail : les innovations sont partout autour de nous, nous devrions donc en faire partie ou les suivre. Je suggère aux visiteurs de d'ores et déjà réfléchir aux segments dont ils ont besoin et de se concentrer sur leurs défis et opportunités, notamment à travers les présentations et les exposants. »

EUFRIN peut accueillir un maximum de deux représentants par pays. Ceux des pays membres constituent le conseil d'administration et peuvent proposer de nouveaux pays ou organisations. Le candidat doit être employé dans un organisme de recherche public et doit avoir une vision pertinente du secteur fruiticole dans son pays, ainsi qu'une bonne expérience de la culture. Il doit également donner une conférence devant le Conseil des gouverneurs, qui votera pour l'adhésion finale. Cette initiative repose sur le volontariat. Le Conseil vote pour les membres du Conseil d'administration, deux secrétaires et le président pour une période de trois ans.

EUFRIN englobe 15 groupes de travail qui traitent de sujets très spécifiques. Des chercheurs et membres de l'industrie y sont impliqués et des réunions régulières sont organisées.

Tous ces aspects seront largement discutés lors du VIP (Varieties International Project) à Macfrut.

L'inscription au VIP est ouverte en cliquant ici.

Pour plus d'informations :
www.macfrut.com/nursery
www.eufrin.eu