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Benoit Demedts, de Kwekerijk Demedts - De Mey (Belgique) :

« Nous attendons les premières fraises issues de cultures non éclairées d'ici la fin de la semaine prochaine »

Avec le soleil la semaine dernière, la nouvelle saison des fraises issues de cultures traditionnelles sous serre approche lentement mais sûrement. Il en va de même pour la pépinière Demedts - De Mey, qui prévoit de proposer les premières fraises à la fin de la semaine prochaine. « Nous attendons leur coloration. Nous les avons plantées à la mi-janvier, de sorte que nous serons en pleine production à la fin du mois de mars. Entre temps, les gens sont impatients », assure Benoit Demedts de la pépinière de Gits en Flandre.

« Les perspectives sont prometteuses. Le printemps que nous avons depuis février, avec beaucoup de soleil, est idéal pour les fleurs, donc tout va bien. Nous constatons d'ailleurs déjà une forte demande dans notre magasin à la ferme. En outre, les commerçants nous ont demandé à plusieurs reprises quand nous allions recommencer à produire nous-mêmes. Pour l'instant, nous nous approvisionnons toujours auprès d'un collègue cultivant dans des serres éclairées. Cette production est de bonne qualité et se vend bien, mais c'est toujours agréable de pouvoir à nouveau commercialiser ses propres volumes. Surtout avec les jours ensoleillés que nous connaissons actuellement : les consommateurs ont envie d'une glace et d'une fraise. »

Les volumes plus importants sont donc vivement attendus. « Pour l'instant, ils sont encore un peu plus chers, parce que les volumes provenant de la culture éclairée sont un peu plus faibles. Mais ils s'écoulent quand même très bien. Pour nous qui devons en acheter, le prix pourrait être un peu moins élevé, mais apparemment, les amateurs sont prêts à le payer. » Le prix baissera-t-il un peu lorsque les volumes de culture de printemps arriveront ? « On verra. L'année dernière, quand tout le monde a commencé avec les remontantes, on a vu que les productions ne tombaient plus exactement au même moment. C'est une autre façon de cultiver, alors tout le monde a dû un peu tâtonner. Ça s'est aussi ressenti dans le prix et je pense que ce ne sera pas différent cette année. »

« Ce n'est pas non plus une mauvaise chose. Les coûts de production sont de plus en plus élevés. Le prix des matières premières s'envole, il est donc bon que cela se répercute sur le prix de vente. »

Pour le producteur lui-même, la pleine saison recommence dans quelques semaines. « À la fin du mois de mars, nous serons entièrement lancés, nos mois de pointe se situant toujours en mai et en juin, avec des ventes maximales pour les fraises. L'année dernière, nous avons planté pour la première fois plus de variétés remontantes, et cette année, nous planterons de façon plus espacée. Nous avons remarqué que nous pouvions travailler avec les remontants dans notre système de culture en gouttière, mais que nous ne n'allions pas au-delà de 2 volées. Nous pouvons donc tout planter d'un seul coup : cela signifiera que nous n'aurons plus de gros volumes en septembre/octobre. Nous allons donc étaler nos plantations dans le temps, afin d'étendre la saison. Il faudra encore un peu de temps pour trouver le calendrier idéal avec ses nouveaux fraisiers. »

Outre les fraises, les autres cultures entrent peu à peu en production. « Cette année, nous continuerons à produire des framboises. Celles-ci sont toutes plantées et nous prévoyons d'entrer en production au cours de la deuxième semaine de mai. Nous avons également ajouté des mûres cette année. L'année dernière, je n'ai pas pu obtenir la Sweet Royalla, mais cette année oui, et elle fleurira cette semaine. C'est le fleuron des mûres. En outre, les cerises commencent déjà à fleurir. Elles auront une semaine de retard par rapport à l'année dernière, mais à l'époque, tout était également très précoce. Néanmoins, si tout se passe bien, nous pourrons entrer en production le week-end de la fête des mères. C'est évidemment super de pouvoir offrir nos propres cerises pile ce week-end-là. D'un point de vue qualitatif, ces fruits promettent d'être très bons. »

Pour plus d'informations :
Benoit Demedts
Kwekerijk Demedts - De Mey
Tél. : +32 479690867
benoitdemedts@gmail.com
www.demedts-demey.be