Le marché de l'oignon est plutôt morose en ce moment. « Nous sommes tous un peu coincés. Les cotations atteignent la barre des 20 €. Les agriculteurs ont tous l'opportunité d'aller dans les champs, pourtant ils n'ont ni le temps ni l'envie de vendre leurs oignons, et le prix de gros ne fait que baisser », observe Wouter van der Beek de Bruin Export.
« Le temps arrangera les choses, mais l'agriculteur et l'acheteur devront se retrouver quelque part. Personnellement, je pense qu'il y a beaucoup moins d'oignons que nous le pensons tous, mais si les exportations n'augmentent pas, nous aurons encore doit à un mois de commerce au point mort. Car l'offre et la demande qui existent ne s'accordent pas encore. »
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« Les lots moins qualitatifs sont tous vendus à l'heure actuelle. Les prix de gros varient entre 17 et 20 centimes, mais les calibres fins sont impossibles à vendre. Tout le monde recherche de beaux gros oignons bien colorés. Les agriculteurs l'ont bien compris, et ceux qui en ont encore sont les plus vauriens. »
« Les ventes d'oignons se concentrent en grande partie sur l'Europe. Le ramadan se termine à la fin du mois, ce qui pourrait encore offrir une certaine marge de manœuvre pour les exportations africaines, même si les signaux actuels ne sont pas fabuleux. La demande d'oignons rouges commence se redresser quelque peu, mais il s'agit d'un marché plus paresseux, où le bas de gamme maintient le marché à un niveau bas. Je pense toutefois qu'il y a des opportunités pour ceux qui sauront les capter. »
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