Les producteurs ghanéens sont confrontés à un climat défavorable qui limite leurs performances à l'exportation, alors que la demande de produits frais ghanéens est en hausse. Abdul Karim Dubiure Zanni, président de la Fédération des associations d'exportateurs ghanéens, fait le point sur la situation.
"Ces dernières années, notre pays a connu des précipitations imprévisibles et irrégulières. Cela a sérieusement affecté les rendements et la qualité des produits horticoles. Les producteurs font face à cette situation en recourant à des techniques d'irrigation et de collecte de l'eau, à des variétés résistantes à la sécheresse et à des pratiques agronomiques de haute technologie, ce qui entraîne des coûts de production élevés".
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Selon M. Zanni, la situation s'améliore aujourd'hui grâce à des investissements substantiels dans les équipements et les infrastructures d'irrigation.
"Le bon côté des choses, c'est que les marchés sont là", poursuit M. Zanni. "La demande de produits frais en provenance du Ghana a fortement augmenté par rapport à la saison dernière. Les volumes d'exportation de tous les produits ont augmenté de plus de 30 %. La demande provient principalement du marché européen. Il y a également des exportations vers les États-Unis, mais ce marché est lent à se mettre en place en raison de la longue distance.
La demande concerne principalement les fruits exotiques, tels que les mangues, les ananas et les noix de coco, ainsi que les patates douces et l'igname, selon le représentant des exportateurs.
"Les perspectives pour les quatre prochaines années sont très prometteuses, car la politique du nouveau gouvernement consiste à réinitialiser le Ghana en investissant massivement dans l'agriculture et en accélérant le programme d'exportation", conclut M. Zanni.
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