La saison 2025 a été atypique pour le secteur de la banane en Équateur, caractérisée par des prix anormalement élevés et une offre réduite. Les facteurs climatiques et les changements dans la production ont modifié la disponibilité du produit, ce qui a suscité l'inquiétude du secteur.
« Normalement, à cette époque de l'année, les prix devraient se situer entre 12 et 13 dollars par boîte, mais aujourd'hui nous constatons des prix entre 17 et 19 dollars. » Cette situation affecte la dynamique du marché, car les acheteurs ne sont pas disposés à payer des prix aussi élevés, ce qui a entraîné des annulations et une baisse de la consommation.
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Le principal problème réside dans la disponibilité réduite des bananes, due à des facteurs climatiques et aux décisions des producteurs. « Les précipitations excessives ont eu un impact sur la production et de nombreux agriculteurs ont changé de culture en raison des faibles prix de l'année dernière, ce qui a réduit le stock disponible. »
Malgré ces inconvénients, Cimexport maintient une position croissante sur le marché européen. « Nous exportons 50 % vers les États-Unis et 50 % vers l'Europe, mais nous constatons une croissance continue sur des marchés tels que l'Espagne, l'Italie et les Pays-Bas. » Dans ces pays, la banane est passée du statut de produit de niche à celui de produit de consommation stable.
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« Nous avons réalisé un investissement important dans un nouveau centre logistique comprenant des chambres froides, des lignes d'emballage et des entrepôts, afin de garantir une meilleure conservation et expédition des fruits. » De plus, ils ont renforcé leurs programmes de fertilisation et de formation pour les producteurs, afin d'améliorer la qualité et la stabilité de l'approvisionnement.
Le marché mondial de la banane est également confronté à des difficultés logistiques et de compétitivité. « Les taux de fret vers l'Amérique du Nord sont restés élevés, tandis qu'en Europe, ils ont été mieux réglementés, ce qui a permis une meilleure commercialisation. » À cela s'ajoute le manque de technification du secteur, une différence significative par rapport aux bananes, qui bénéficient d'investissements plus importants en matière d'infrastructure et de contrôle de la qualité.
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« À l'avenir, nous ne pensons pas qu'il y aura un boom des exportations, mais nous pensons que les marchés de niche continueront à se consolider. Toutefois, pour assurer la croissance, il sera essentiel d'avoir un secteur plus technicisé, une logistique plus efficace et un plan de prix plus compétitif. » La tactique consistera à maintenir la qualité et l'efficacité de la production, en garantissant un produit qui réponde aux attentes des consommateurs internationaux.
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