L'expansion du secteur fruitier brésilien s'est manifestée lors de la foire Fruit Attraction qui s'est tenue à São Paulo. Pour sa deuxième édition, la foire a doublé de taille et attend plus de 16 000 visiteurs. Avec des pavillons complets, des présentations culinaires en direct, des présentations techniques et des tables d'affaires, l'événement reflète le dynamisme d'un pays qui s'engage de plus en plus dans son potentiel agro-exportateur.
« Nous avions besoin d'une foire au Brésil. Ici, en plus des pavillons, il y a un spectacle de cuisine, des tables de négociation et des affaires. »
© Diana Sajami | FP.fr
« Au cours des dix dernières années, les exportations de fruits brésiliens ont connu une croissance significative : elles sont passées de 650 millions de dollars en 2014 à 1,3 milliard de dollars l'année dernière. En dix ans, nous avons doublé les exportations. Nous pouvons faire plus, mais nous devons comprendre que nous avons un pays de 220 millions d'habitants qui consomment beaucoup de fruits. »
« La diversité géographique est l'une des grandes forces du pays. Nous sommes un pays continental où chaque région est adaptée à chaque fruit. Au sud, la pomme ; au nord, l'açaí ; au nord-est, la mangue, le raisin, la pastèque, le melon ; au sud-est, l'orange et l'avocat. »
© Diana Sajami | FP.fr
Parmi les fruits les plus exportés, la mangue, le melon et le raisin se distinguent, bien que le citron et l'avocat aient également connu une croissance significative. Ce dynamisme est toutefois confronté à d'importants défis, notamment en matière d'infrastructure et de logistique. « Nous devons améliorer nos exportations. La logistique doit bien fonctionner dans les zones rurales. Le Brésil a beaucoup à améliorer. Les routes, les chemins de fer, les ports, les aéroports. »
L'ouverture de nouveaux marchés est une autre priorité, et il a également souligné l'importance d'encourager l'organisation des petits producteurs. « S'ils se regroupent en coopératives, en associations, ils seront forts et pourront exporter. »
© Diana Sajami | FP.fr
Le dirigeant a également mentionné les défis climatiques et logistiques qui affectent la production et l'utilisation de technologies qui font également partie de l'évolution du secteur. « Dans le domaine de la production, des outils tels que les couvertures en plastique ont été mis en place sur les cultures de raisin afin de réduire l'impact des conditions météorologiques défavorables telles que les pluies excessives ou la sécheresse. Du côté de l'exportation, il s'est félicité de la numérisation du processus phytosanitaire grâce au système EFITO. Aujourd'hui, tout est numérique et cela facilite grandement la vie au Brésil. »
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Guilherme Coelho
Abrafrutas
Brésil
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