La semaine dernière, les premiers oignons jaunes de Nouvelle-Zélande sont arrivés aux Pays-Bas chez Van der Lans International. Cette semaine, les rouges ont suivi. Comme d'habitude, les bulbes sont arrivés dans de grands sacs chez Jonika, l'entreprise de classement située à Oostdijk. « Depuis de nombreuses années, Jonika est un bon partenaire pour la réception et la distribution de nos oignons d'importation et une relation fiable pour notre entreprise. » Outre la vente directe en big bags, Van der Lans International offre à ses clients un service supplémentaire en leur proposant des emballages de vente au détail ou des sacs de 10 et 25 kg. Andrea Candiano a lui-même rendu visite à ses producteurs et exportateurs néo-zélandais au début de l'année et a constaté de bons rendements à l'hectare, ainsi qu'une excellente qualité sanitaire et un classement par calibre.
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La demande d'oignons néo-zélandais augmente assez tôt cette année. « Il n'est plus nécessaire de payer des droits de douane pour les importations d'oignons en provenance de Nouvelle-Zélande en raison de l'accord commercial renouvelé entre la Nouvelle-Zélande et l'UE. Cela représente une différence de 9,6 % sur la valeur coût et fret. Il en résulte des prix attractifs. L'année dernière, le niveau des prix était trop élevé au départ, ce qui a entraîné des difficultés de vente. Cette année, les prix sont nettement plus bas en raison des conditions du marché en Europe et nous constatons déjà une bonne demande de la part des marchés de gros. Les programmes de vente au détail débuteront après Pâques. »
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L'année dernière, la Nouvelle-Zélande a exporté pas moins de 46 000 tonnes d'oignons vers l'Europe. Cette année, les exportations étaient également bien engagées au cours des premières semaines, mais des problèmes d'expédition ont mis un frein aux exportations. « Normalement, les exportateurs néo-zélandais tiennent à ce que les oignons soient mis à l'eau avant le 1er avril, car c'est à cette date que commence la saison des kiwis. Mais cette année, la saison des poulets a été avancée de deux semaines. »
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« La CMA offre une connexion plus rapide via le canal de Panama, mais elle est actuellement en train de charger des kiwis, ce qui rend cette option temporairement moins disponible. Pour les itinéraires avec des temps de transit plus longs, les cargaisons actuellement chargées en Nouvelle-Zélande n'arriveront pas à Rotterdam avant les semaines 24/25. Il s'agit d'une période relativement tardive de la saison qui pourrait affecter l'équilibre du marché et la disponibilité en Europe. »
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« L'Indonésie reste fermée aux oignons néo-zélandais pour le moment. La Nouvelle-Zélande dépend de la fourniture de licences d'importation par l'Indonésie, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les stocks de qualité en 50/70 mm. À première vue, on pourrait s'attendre à ce que davantage de produits soient acheminés vers l'UE, mais en réalité, les problèmes logistiques en Nouvelle-Zélande compliquent la situation. » Candiano s'attend à ce que la baisse des exportations ait un impact positif sur les ventes sur le marché européen. « Pour l'instant, les commandes d'oignons ont diminué en Allemagne et aux Pays-Bas, peut-être aussi en raison des stocks nationaux, mais la France, en revanche, a commandé davantage. »
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Andrea Candiano
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