Une étude montre que 88 % des Belges n'achètent pas de mûres. « Il s'agit d'un produit moins connu avec un grand potentiel de croissance », explique Miguel Demaeght, responsable de la division fruits chez BelOrta.
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Il cite en exemple le Royaume-Uni, où cette variété de fruit tendre se vend beaucoup mieux. Et le Canada, où les barquettes de 340 g de mûres sont monnaie courante. « Il y a certainement encore des opportunités, mais cela demandera des efforts pour les concrétiser. »
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Des emballages plus grands
L'un des aspects explorés par BelOrta est le volume par emballage. Bien que l'unité standard soit de 125 gr, Demarght raconte que l'entreprise a eu des résultats positifs l'année dernière en faisant l'expérience à petite échelle de contenants de 250 gr. « Nous voulons continuer à attirer l'attention de nos clients sur la possibilité d'utiliser des emballages plus grands. »
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La meilleure période pour mettre en place cette action est en pleine saison lorsque les volumes sont abondants. « La culture des mûres ne connaît pas de véritables pics de production, mais de la mi-juin à la mi-septembre, nous en avons suffisamment pour les commercialiser à des prix compétitifs. C'est le moment optimal pour passer à l'emballage de 250 gr. »
Proposer toute la gamme de petits fruits - myrtilles, framboises, mûres, groseilles et groseilles à maquereau - de façon structurelle est un autre moyen pour BelOrta de mettre en avant les mûres auprès de ses clients. « Nous ne parlons jamais d'une seule espèce, mais toujours des cinq. Nous les appelons les 'small five', elles n'ont pas besoin d'être énormes pour être importantes. »
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« Nous proposons ces cinq petites espèces et pensons que c'est un avantage, surtout pendant la saison belge, de pouvoir offre toute la gamme. Ces variétés ne se concurrencent pas mais se complètent. Les consommateurs n'achètent par exemle pas des groseilles au détriment des myrtilles. »
Nouveau venu
En mûres, BelOrta s'est récemment concentré sur les variétés Loch Ness et Sweet Royalla. Cette année, la nouvelle Bestum vient s'y ajouter. « Nous avons de grandes attentes pour cette variété et sommes impatients de découvrir la réaction des consommateurs face à cette variété prometteuse. Nous voulons savoir ce qu'ils pensent de sa saveur, de sa douceur et de son acidité. »
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« C'est important, car cette saveur doit répondre aux préférences des consommateurs, y compris à celles de la nouvelle génération. Nous devons surtout convaincre les jeunes de l'intérêt de manger des mûres. Nous savons qu'ils ont grandi avec des saveurs sucrées. »
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« Nous pensons donc à l'avenir. Grâce à l'évolution vers des variétés de mûres plus sucrées, nous sommes sûrs que la prochaine génération - qui porte de l'attention à une alimentation saine - ne pourra pas dire que les mûres ne sont pas savoureuses parce que trop acides. »
Miguel Demaeght
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