Cette année, le début de la saison de culture des légumes asiatiques aux Pays-Bas est arrivé à point nommé pour Asian Crop de Velden, dans le Limbourg. L'entreprise de culture et de commerce reçoit normalement ses légumes-feuilles asiatiques en hiver d'Espagne, où elle les cultive près de Valence, mais cette année, la disponibilité et la qualité ont constitué un défi majeur en raison des conditions météorologiques défavorables. « Tout ce qui devait arriver avant Noël est parti sous l'eau. Nous sommes donc satisfaits de pouvoir recommencer à cultiver nos propres légumes de serre néerlandais », explique Cees Visser, qui dirige l'entreprise avec sa sœur Danielle.
La répartition des surfaces chez Asian Crop est similaire à celle de 2024. « Chaque année, nous essayons de répondre au mieux à la demande des clients, mais nous n'avons pas d'accords ou de contrats fixes avec des clients. Ces dernières années, nos ventes ont été un peu plus étalées. Cela s'est produit lorsque, pendant la pandémie, une grande partie de nos ventes au secteur de la restauration a disparu. Heureusement, ces clients sont revenus, mais cela nous a amenés à nous concentrer davantage sur les supermarchés. Aujourd'hui, nous avons une bonne répartition entre les détaillants, le commerce de gros, les supermarchés et la restauration. Cette répartition fonctionne bien. »
© Daan Sturm | FreshPlaza.frCees et Danielle Visser
Le succès du pakchoï
Le pakchoï est toujours en tête de gamme. « Les supermarchés sont de plus en plus nombreux à proposer ce légume asiatique dans leurs rayons, ce qui le rend de plus en plus familier aux consommateurs. En Allemagne aussi, il est pas mal cultivé, mais la différence de qualité entre cette culture en plein air et notre culture en serre est assez importante, ce qui nous permet de bien nous démarquer. Mais les produits plus petits comme le choïsam, le mini pakchoï et le mini chou de shanghai sont également très demandés par nos clients. Ce dernier reste un favori à mettre dans l'assiette dans son entièreté. »
Interrogé sur ses principaux défis, le producteur répond : « L'horticulture sous serre néerlandaise n'est pas en très bonne posture ces derniers temps. C'est pourtant dommage, car c'est un secteur merveilleux, en particulier son côté commerce. Notre métier, qui combine achat et vente est véritablement passionnante. Heureusement, nous avons une bonne équipe et les gens restent généralement longtemps avec nous, mais je m'inquiète parfois de savoir où nous allons trouver les jeunes à l'avenir. »
« À cela s'ajoute toute l'histoire de l'énergie. Nous avons la chance d'avoir été conseillés, il y a quelques années, de fixer le prix du gaz pour quelques années. Par conséquent, nous n'avons pas été affectés par la flambée des prix ces dernières années, mais cela est sur le point de changer. Aujourd'hui, nous consommons globalement très peu de gaz, mais nous devons donc le payer plus cher. Compte tenu des conditions météorologiques extrêmes des derniers étés et hivers, avec un hiver froid, nous pourrions facilement nous retrouver dans une situation où il deviendrait trop coûteux de cultiver. L'année dernière, l'automne doux nous a heureusement permis de couper pendant longtemps et nous avons eu une production abondante jusqu'en novembre. Quoi qu'il en soit, nous pouvons aller de l'avant dans les mois à venir. »
Pour plus d'informations :
Cees Visser
Asian Crop
cees@asiancrop.nl
www.asiancrop.nl