Cette année, la récolte des fruits à noyau sous serre a commencé plus tôt que d'habitude, à partir du 10 mars, bien que l'approvisionnement ait été ponctuel et limité jusqu'à présent. Ce n'est qu'en avril qu'un approvisionnement continu commencera et que les lignes d'approvisionnement de la grande distribution s'ouvriront. Jusqu'à présent, on prévoit une bonne récolte, bénéficiant d'une forte accumulation d'heures de froid et d'un marché réceptif en raison de la faible disponibilité de fruits à noyaux et d'autres fruits.
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« Nous n'avons jamais récolté de fruits à noyau aussi tôt que cette année. Nous avons donc récolté quelques kilos de nectarines et de pêches, mais en petites quantités et pour le marché traditionnel espagnol. À partir de maintenant, nous allons augmenter les quantités de pêches et de nectarines, ainsi que de prunes et d'abricots, et nous pourrons ainsi commencer à approvisionner la distribution avec des volumes constants. »
Selon Victoria Martín, les arbres fruitiers à noyaux ont bénéficié d'un bon repos hivernal, avec plus de 250 heures de froid, ce qui profitera à la qualité et au degré Brix des fruits.
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« En raison des jours de pluie continus, il n'a pas été possible de mener des actions préventives contre les maladies associées à l'excès d'humidité dans les cultures en plein champ, ni de procéder aux fertilisations et à l'éclaircissage nécessaires. Toutefois, comme notre culture est protégée sous plastique, nous avons réussi à maintenir sa santé à des niveaux optimaux et nous pouvons donc garantir que nous serons parmi les premiers à avoir un approvisionnement avec une qualité et un volume assurés. »
En principe, Plus Berries s'attend à une récolte normale de fruits à noyau dans ses plantations les plus précoces, avec quelques incertitudes concernant la prune d'Estrémadure en raison des pluies abondantes pendant la période de pollinisation, bien qu'il soit encore trop tôt pour évaluer cet effet.
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« Nous nous attendons à une bonne récolte, peut-être même meilleure que l'année dernière, grâce à la reconversion variétale de ces dernières années et à l'entrée en production de variétés plus précoces naturellement résistantes aux maladies. Cela a permis d'obtenir une récolte plus saine et plus durable, si possible. »
À l'heure actuelle, la disponibilité des fruits à noyau sur les marchés européens est déjà faible en raison de la fin prématurée de la saison au Chili et en Afrique du Sud, en partie à cause de la forte demande due au beau temps dans les pays du nord. « L'offre de fruits en provenance de l'hémisphère sud est désormais faible et nous serons parmi les premiers à exporter. Les gens sont avides de fruits à noyaux car il y a eu moins d'agrumes et moins de fruits rouges, entre autres, en raison de l'impact des pluies. »
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Victoria Martín
(Directrice des ventes et du marketing d'Agro Martín)
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