Alors que la campagne de melons marocains a commencé entre le 10 et 15 mars avec la région de Dakhla, les volumes vont s'intensifier avec l'entrée en production de la région de Marrakech : « Nous sommes en pleine transition entre les deux bassins de production. Nous devrions avoir des melons de Dakhla jusqu'à fin avril, quant à ceux de Marrakech, les récoltes dans les serres ont commencé semaine dernière et les premiers melons de la région devraient se retrouver sur le marché français début de semaine prochaine », rapporte Jérôme Jausseran, président du groupement des producteurs Force Sud.
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Un démarrage de campagne tardif
Une campagne dans le Sahara occidental qui aura commencé plus tardivement qu'à l'accoutumée. Ce retard pourrait s'expliquer par des « incertitudes au niveau politique quant à la production de melons charentais dans cette région du Maroc ». La campagne de melons de la région de Marrakech quant à elle commencera également en retard, mais pour une raison différente : « La météo est médiocre, il n'y a clairement pas les chaleurs que l'on a l'habitude de connaître dans la région à cette époque-ci ».
Une offre largement en-dessous de la demande
Malgré un démarrage plus tardif, c'est sous de bons auspices que commence cette année la campagne de melons marocains : « En termes de qualité, elle est meilleure à celle de l'an passé qui avait été fortement impactée par des attaques de pucerons. Nous avons également démarré la campagne de melons marocains dans un contexte de forte demande, très certainement induite par la météo clémente dont la plupart des régions françaises a bénéficié ces dernières semaines. Aujourd'hui, l'offre est largement en-dessous de la demande, nous attendons donc avec impatience les volumes de Marrakech ».
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Une baisse de production généralisée sur le bassin méditerranéen
S'il est encore trop tôt pour établir avec précision des pronostiques de récolte pour l'Espagne, il est d'ores et déjà possible d'affirmer que la production du pays suivra la même tendance que celle du Maroc : « En termes de plantation, nous sommes encore sur une diminution. On sait également que nous ne serons pas sur une année précoce, dues aux conditions climatiques qui peuvent impacter la nouaison ». Même prédiction au niveau des volumes sur la production française, qui devrait cette année encore afficher une baisse de la production liée à une diminution des surfaces de plantation.
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