Sur l'exploitation de Marc Geerts à Verrebroek, en Flandre, les préparatifs battent leur plein pour le début de la nouvelle saison des fraises. « Dans deux bonnes semaines, nous démarrerons avec de belles perspectives. En effet, nous sommes satisfaits de la situation actuelle. Le temps ensoleillé est le bienvenu et les fraises poussent bien. »
« Les consommateurs sont demandeurs de fraises maintenant que les jours rallongent et se réchauffent. Nous commencerons par la variété précoce Favori, puis nous passerons à la Sonsation. Nous avons encore rencontré peu de problèmes et prévoyons d'offrir de beaux volumes jusqu'en novembre. »
© Marc Geerts Aardbeien
Le producteur, qui cultive des fraises en hors-sol sous serre depuis 2008, fournit une grande partie de ses fraises à Coöperatie Hoogstraten, et commercialise son produit également dans trois de ses propres distributeurs automatiques. « Nous constatons une légère augmentation de la vente directe chaque année. La popularité des distributeurs automatiques a vraiment décollé pendant la pandémie, et n'a jamais vraiment diminué. Ce n'est plus exactement le boom que nous avons alors connu, mais la vie trépidante des consommateurs les contraint toujours à faire leurs achats en dehors des heures d'ouverture des magasins. C'est donc à nous de veiller à ce que le produit soit délicieux et se tienne bien afin qu'ils reviennent. »
© Marc Geerts AardbeienLes trois distributeurs de Geerts se trouvent à Verrebroek, Meerdonk et Sint-Gillis-Waas. Il n'est pas encore question d'agrandir le parc. « Pour nos volumes, c'est en fait l'idéal. Nous pouvons les vendre sans stress de cette manière. Je ne veux pas me retrouver avec des distributeurs vides. L'offre de fraises fluctue au cours de la saison et le remplissage est un travail assez intensif. Nous allons peut-être chercher un meilleur emplacement pour l'un des distributeurs automatiques, car il ne fonctionne pas encore de façon optimale. Nous devons évaluer cette question soigneusement. »
Passage au robot UV-C
A propos des défis de la saison, le producteur en vient rapidement à la lutte contre l'oïdium. « Au printemps, nous n'en souffrons pas encore beaucoup, mais vers l'automne, c'est certainement l'une des plus grosses problématiques en culture de fraises. Nous envisageons d'investir dans la lutte contre les UV plutôt que dans les produits phytosanitaires. »
© Jannick Flach | FreshPlaza.frLe robot UV-C, actif chez Gestelberries, en démonstration lors de l'ouverture de la saison de Coöperatie Hoogstraten
L'utilisation des UV-C dans la culture des fraises a connu un véritable essor au cours des deux dernières années. Lorsque de nombreux problèmes d'oïdium sont apparus au cours de l'été 2023, les producteurs ont rapidement commencé à chercher des alternatives à la simple pulvérisation. L'utilisation d'UV-C permet de lutter contre cette pourriture blanche tout en économisant de la main-d'œuvre, d'autant plus que le robot peut travailler la nuit, comme démontré en pratique par Coöperatie Hoogstraten la semaine dernière.
« Il s'agit donc d'une étape très intéressante à franchir pour réduire notre utilisation des ressources et lutter encore mieux contre cette maladie. Nous ne l'avons pas encore testé nous-mêmes, mais nous entendons déjà des témoignages positifs de la part de nombreux collègues. En outre, plusieurs entreprises s'y penchent, de sorte que je m'attends à ce qu'il y ait un robot qui convienne également à notre système de culture. Cet investissement est certainement à l'ordre du jour et une priorité pour nous. »
© Marc Geerts Aardbeien
Une expérience à la ferme
L'entrepreneur croit fermement dans l'importance de sa profession, c'est pourquoi il souhaite rapprocher le public du secteur agricole. « Nous adhérons au programme 'Beleef de boerderij', qui permet aux écoles de bénéficier de visites guidées dans les exploitations agricoles. De cette manière, nous souhaitons faire connaître l'agriculture et l'horticulture, afin qu'ils puissent mieux en comprendre les enjeux. »
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Marc Geerts
Marc Geerts Aardbeien
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