« C'est là que je peux être utile. Pas à la place, mais aux côtés ! ». Michaël Sanchez Escriva, à l'origine de 'Les Conseils de Michaël', un service d'analyse et de conseil dédié aux acteurs de la filière fruits et légumes, pose le cadre d'emblée. « Je ne suis ni producteur, ni acheteur, ni vendeur ». Son rôle ? Lire les signaux que d'autres n'ont pas le temps ou les moyens de capter, et plus important encore les décrypter. « Je suis analyste terrain : je lis et j'interprète pour transmettre les bonnes infos à ceux qui doivent bouger au bon moment ». Il insiste néanmoins sur sa neutralité « Je ne prends part à aucune transaction ». Retour sur son parcours, sur l'origine de ce nouveau rôle, son fonctionnement et la cible. Mais au fait de quoi parle-t-on ? « Des tendances du marché. Car ce sont ces tendances qui façonnent les prix, lesquels sont d'avantage une conséquence qu'une donnée initiale. »© Les Conseils de Michaël
Pourquoi ?
Après plus de 16 ans dans le commerce F&L, commercial (double casquette acheteur vendeur), puis gérant, une position grâce à laquelle il a pu toucher à la logistique, au marketing mais aussi à la qualité, Michael souhaite aujourd'hui aborder le secteur des fruits et légumes sous un autre angle. Ses années d'expérience lui ont permis d'acquérir une analyse pointue mais aussi des réflexes de terrain. Il le reconnait bien volontiers « Je lance un service que j'aurais moi-même aimé avoir à disposition, à certains moments clés. » En clair : aider les professionnels à éviter les erreurs qui peuvent parfois coûter très cher. « J'ai souvent été témoin, et je l'ai moi-même vécu, de situations, qui se répètent inlassablement. Les décisions sont prises vites, parfois trop, et souvent sans recul ou trop tard. Mais il ne s'agit en aucun cas d'incompétence ou de négligence, plutôt d'un manque de lecture claire de signaux ». Et c'est là que j'interviens en donnant le bon signal au bon moment. Une sorte de sentinelle du marché pour éviter les mauvaises fenêtres, les mauvais arbitrages et les décisions isolées ».© LCM'Les conseils de Michaël' englobe aussi une gamme de conseils sur mesure aux acteurs de la filière fruits et légumes : développement stratégique, optimisation digitale et facilitation de partenariats
Comment ça marche ?
« Je ne propose pas de mission à rallonge, ou de rapport mensuel, mais un service simple et direct c'est-à-dire une lecture utile, lisible, transmise très rapidement, souvent en moins de 24h ». Et parce que le marché regorge d'embûches, pour avoir une longueur d'avance Michael doit évidemment prendre en compte une foultitude de données. Il s'appuie pour cela sur une combinaison de signaux, issus du terrain, de l'environnement marché, et du contexte global. Des éléments certes concrets, mais souvent discrets. « Autant de détails qui ne rentrent pas dans un tableau Excel mais qui, si on les lit au bon moment, font toute la différence. Par exemple « une origine qui bouge, une météo qui s'installe, un comportement conso qui se décale… Ce sont souvent des signaux faibles mais décisifs, qui s'ils sont pris à temps, permettent d'éviter des erreurs coûteuses, de sécuriser un arbitrage, ou d'ajuster une stratégie en temps réel. En revanche, je ne donne aucune consigne : je transmets une lecture. Libre à chacun de l'interpréter selon son métier, son moment, son enjeu. »
Pour qui ?
« Les Conseils de Michaël s'adresse à tous les opérateurs de la filière, quel qu'ils soient », précise Michaël. Producteurs et organisations de producteurs, les expéditeurs, les importateurs, les grossistes, les primeurs, les responsables et commerciaux de la grande distribution, les professionnels de la restauration collective et commerciale, les transformateurs... « Chacun a ses contraintes mais tous partagent un besoin commun : anticiper, ne pas subir ses décisions et surtout ne pas se retrouver à devoir réagir trop tard et tenter de réparer la casse ».
« Bien sûr, chaque acteur n'a pas les mêmes moyens »
« Un opérateur isolé, par exemple, n'aura pas accès à l'information de la même manière qu'un acheteur en centrale d'achat ou qu'un commercial chez un grossiste installé sur un MIN. Dans certaines structures, on parle d'un open space de 20 vendeurs, 5 acheteurs, un directeur commercial & un responsable des achats. La messe est dite chaque matin avant les ventes, les signaux circulent. Les uns prennent la température client, les autres celle des bassins de production. Il y a du réseau. Du flux. De l'info. Mais plus de dossiers, plus de pression, plus de décisions à trancher vite. Alors oui : le besoin n'est pas le même, mais il existe partout. Certains ont besoin d'un relais clair, d'autres d'un filtre, d'autres encore d'un point de lecture pour affiner, pour trier, pour anticiper mieux ».
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