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Frédéric Lerouge, de Lerouge Natuurlijk (Belgique) :

« Cet investissement nous permet de traiter les flux résiduels provenant des producteurs de petits fruits »

De plus en plus d'entreprises ou de producteurs cherchent à valoriser leurs flux résiduels. C'est le cas de Frédéric Lerouge, qui s'est spécialisé dans le pressage des fruits d'autres producteurs et de ses propres vergers. Un jus frais, une confiture, un vinaigre, une huile ou un cidre : autant de variantes issues de la transformation de fruits locaux proposées à la vente directe chez le producteur, dans les magasins spécialisés ou la grande distribution. C'est ce qui a incité Lerouge à investir dans une nouvelle presse à double bande pour développer son activité.

© Lerouge

« De plus en plus de producteurs viennent nous voir avec leurs fruits qu'ils ne peuvent pas vendre sur le marché du frais. Ils sont à la recherche de solutions pour maintenir leur rentabilité. Ainsi, nous venons d'acheter une nouvelle presse à double bande. » L'entreprise disposera bientôt de 2 presses mobiles, avec lesquelles elle peut venir presser à partir de 5 tonnes sur les exploitations, et de 2 presses fixes, pour presser et conditionner les fruits sous le nom du producteur, ou pour sa propre marque Lerouge Natuurlijk, en cartons de 3 ou 5 L et en bouteilles de 1 litre et 1,5 L. »

Plus de flexibilité, d'efficacité et d'ergonomie
« L'investissement dans la nouvelle presse à double bande nous permet d'augmenter la capacité et le rendement, ce qui était une nécessité pour cette année. Les pommes étaient assez chères cette saison en raison de rendements plus faibles, et je ne pense pas que cela s'améliorera beaucoup à l'avenir. C'est pourquoi nous voulions viser juste avec cet investissement, afin de continuer à obtenir des rendements optimaux. De plus, cela nous permet de presser également des petits fruits. Les fraises, framboises ou groseilles par exemple, que nous utilisons comme complément d'arôme des jus de pommes ou de poires trop mûres. Celles-ci sont encore vendues à l'industrie pour une somme dérisoire ou sont utilisées pour la biomasse, mais maintenant que les pommes sont si chères, c'est une grande opportunité de pouvoir travailler avec des poires surmûries. »

© LerougeLa nouvelle presse à double bande

Un autre avantage de la nouvelle machine réside dans l'économie de main-d'œuvre. « Il n'est plus évident de trouver du personnel. Nous travaillons beaucoup avec des Roumains, mais si où notre économie semble parfois figée, eux progressent. Auparavant, ils venaient travailler et étaient contents de gagner un minimum. Aujourd'hui, ils ont la possibilité d'exiger de plus en plus. Si c'est trop dur ou trop long, ils choisissent d'autres options, ce qui nous a obligés à chercher des solutions en matière d'ergonomie et d'intensité du travail. C'est ce que nous avons trouvé avec cette installation. »

Vente au détail et collaboration avec Foodbag
La clientèle de l'entreprise se compose donc de producteurs qui vendent leur propre jus sous marque de distributeur, mais elle fournit également des jus (biologiques) aux supermarchés et aux fournisseurs de boîtes repas sous sa propre marque Lerouge Natuurlijk. « Nous le faisons dans un rayon d'environ 40 kilomètres autour de notre entreprise à Zevergem. En fin de compte, nous ne voulons pas non plus empiéter sur les activités des producteurs. Ce n'est pas juste et, en outre, nous avons bien assez de travail dans la région d'où nous nous approvisionnons actuellement. Ce sont des projets intéressants : nous avons une collaboration avec Foodbag, qui met en avant chaque semaine une saveur de jus différente. La base est presque toujours constituée de pommes, mais nous la complétons avec des fruits locaux. Jamais de fruits importés ou congelés, car notre ambition est uniquement de travailler avec des fruits d'ici qui ont besoin d'une autre destination. Avec ces fruits, nous pouvons déjà produire un large éventail de saveurs merveilleuses : gingembre, coing, fraise, rhubarbe ou de la betterave. En conventionnel comme en bio. Tout est pur et tout est mûr ! C'est ainsi que nous pouvons nous démarquer des gros industriels. »

© Lerouge

Incertitude
Lerouge reste positif quant à l'avenir. Il y a certainement des défis à relever : « Notre pic d'activité se situe à l'automne, lorsque les producteurs classent. Ensuite, ils décident souvent de ne pas prendre le risque de mettre certains de leurs fruits dans les réfrigérateurs, et c'est pourquoi ils s'adressent à nous. Cependant, nous constatons qu'en raison de l'augmentation des extrêmes climatiques, la récolte a énormément fluctué au cours des dix dernières années. Cela crée des remous, des opportunités, mais aussi une certaine pression sur les prix. L'année dernière, la récolte de pommes a été décevante, ce qui a fait grimper les cotations en flèche. Par ailleurs, il nous est difficile d'atteindre nos volumes. Avec la presse à double bande, nous nous ouvrons des possibilités, alors même qu'il reste extrêmement difficile de s'organiser quand on ne sait pas quels fruits on aura en août/septembre. Cette incertitude, je le crains, ne fera qu'empirer, même si nous espérons une récolte normale l'année prochaine. »

Pour plus d'informations :
Frédéric Lerouge
Lerouge Natuurlijk
Tél. : +32 475262480
info@appelperslerouge.be
www.appelperslerouge.be