Le marché du melon est actuellement en transition. Les volumes d'import diminuent rapidement et le Maroc et l'Espagne sont dans les starting-blocks. Jacob Akatalan de MG Fruit à Ridderkerk fait le point. « Le temps ensoleillé de ces derniers temps est garant de bonnes ventes, encore faut-il que le produit soit là. »
« Nous avons eu une saison d'importation assez difficile, avec beaucoup de retards et de problèmes de qualité. Les bateaux en provenance du Costa Rica et du Panama sont arrivés la plupart du temps sur un marché vide, avec des prix élevés, alors que la qualité n'était pas toujours optimale. Certains clients ont donc abandonné, bien qu'en GMS, les ventes se soient poursuivies de façon raisonnable. »
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« Le Sénégal atteint la fin de sa saison pour les pastèques Dumara, alors que le Maroc est sur le point de redémarrer. L'Espagne aussi, avec toutes les variétés. Reste donc à voir quels seront les volumes, mais les précipitations ont été suffisantes, ce qui est de bon augure pour la qualité. »
« Les prix de vente des melons Dumara du Maroc se situent autour de 1,80-1,85 €. Le marché du cantaloup reste très difficile. Il y a encore de l'offre de l'hémisphère sud et du Sénégal et les prix sur le marché se situent entre 16 et 18 €. Les prix des galia et des melons jaunes se situent également autour de 15 € alors que les pastèques espagnoles se vendent autour de 1,70-1,80 €. »
Selon Aktalan, le marché demande de plus en plus de petits melons. « L'exception à cette règle est constituée par les clients immigrés qui ont tendance à avoir des familles nombreuses et continuent d'opter pour des pastèques plus grosses. En outre, les melons à pépins sont toujours appréciés sur certains marchés, mais de plus en plus de clients demandent spécifiquement la variété sans pépins. »
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