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Malgré une offre plus importante, les prix des poireaux restent élevés chez Devo-Fleur (Belgique)

« Après des mois de pluie c'est au tour du gel »

Les images de champs de poireaux inondés en Flandre ont dominé les médias au cours des derniers mois de l'année 2023. Cela a entraîné des prix particulièrement élevés sur le marché en raison de l'insuffisance de l'offre. Même après les vacances, les niveaux de prix continuent de défier toutes les attentes. « Bien que l'offre se soit quelque peu rétablie, avec 100.000 kilos de plus ces semaines-ci, les poireaux continuent d'être vendus très cher », déclare Cédric De Vestelte de l'entreprise de culture Devo-Fleur de Jabbeke, en Flandre.

« Je comprends qu'il y ait encore une très forte demande », poursuit-il. « C'est peut-être parce qu'il y a eu de tels problèmes d'approvisionnement en poireaux pendant longtemps, car nous continuons à pouvoir vendre à des prix intéressants. Toutefois, nous avons dû interrompre la récolte pendant un certain temps en raison du gel. Cela pourrait nous faire passer de la pluie au point marasme. En fait, nous avons encore pas mal de marchandise, mais si tout se passe normalement nous devrions les avoir épuisés d'ici samedi. Nous pourrons alors recommencer à récolter lundi ou mardi, mais seulement s'il pleut avant la reprise. C'est une situation étrange, car après des mois de pluie non désirée, le gel récent nous fait aujourd'hui justement espérer de la pluie. »

Le gel pourrait causer des problèmes
Le jeune producteur, qui exploite la ferme avec son frère Mathias, n'ose pas encore dire si le gel pourrait également causer des problèmes de qualité. « D'un point de vue qualitatif, les poireaux étaient excellents. Cela vaut en tout cas pour les tiges que nous avons arrachés avant le gel. Pour les poireaux qui sont maintenant en terre, cela reste à voir. Nous constatons que beaucoup ont recouvert les champs d'une toile acrylique pour protéger leurs produits. Nous ne l'avons pas fait. D'une part, parce que nous n'avons pas eu le temps, à cause de nos autres activités, et d'autre part, le produit risque d'être moins bon s'il y a aussi beaucoup de vent. C'est un risque que nous préférons ne pas prendre, mais nous demeurons inquiets et attendons de savoir quand nous pourrons à nouveau récolter. »

En ce qui concerne les poireaux, l'entreprise continuera jusqu'en mars/avril environ, après quoi elle passera au segment précoce sous serre. « En tant que producteur, il m'est difficile d'estimer si les prix se maintiendrons à de tels niveaux aussi longtemps. Cependant, je m'attends à ce que nous puissions continuer à bénéficier de prix intéressants jusqu'à la fin de la saison. La demande demeure et je ne pense pas que le marché soit inondé de produits dans l'avenir proche. »

La laitue de pleine terre, un vrai défi
Outre les poireaux, la principale activité de Devo-Fleur est la culture de la laitue pommée. Ils ont commencé à les couper à la fin du mois d'août, mais une période de calme s'est installée. « Jusqu'à présent, tout s'est bien passé, avec des prix intéressants. En ce moment, nous avons arrêté de couper la laitue pendant un certain temps et le rythme est plus lent, car nous nous concentrons entièrement sur les poireaux. Cependant, je constate qu'il est de plus en plus difficile de cultiver des salades de bonne qualité en pleine terre. De très nombreux producteurs se sont retrouvés avec une qualité médiocre à cause du temps chaud qui s'est tout à coup transformé en froid intense. Cela rend les choses difficiles et on voit que de plus en plus de producteurs cherchent des alternatives, parce que cela devient de plus en plus difficile », conclut De Vestele.

Pour plus d'informations :
Cédric De Vestele
Devo-Fleur
Tél. : +32 50 39 52 27
cedric.devestele@icloud.com

Date de publication: