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UNILET

Les légumes en conserve et surgelés ont-ils toujours la cote ?

L'UNILET, l'interprofession des légumes en conserve et surgelés, a présenté le 14 juin en conférence de presse les derniers chiffres du marché de la filière ainsi qu'une enquête sur leur image et leur consommation auprès des Français.

Les légumes en conserve et surgelés « bénéficient d'une bonne image »
Disponibilité, accessibilité, praticité... Les légumes en conserve et surgelés bénéficient d'une bonne image et gagnent en popularité auprès des français. C'est ce que révèle une enquête menée par l'institut CSA du 29 avril au 6 mai 2024. Dans un marché largement dominé par la consommation à domicile (87 % pour la conserve et 54 % pour le surgelé), les deux segments sont présents dans presque la totalité des foyers de l'Hexagone. « 90 % des français déclarent consommer ces catégories de produit. Et pour quasiment 2 sur 3 c'est une consommation quasi hebdomadaire. Au moins 1 fois par semaine pour la conserve pour 62 % (+7 points) et 56 % pour les surgelés (+3 points) ».

Pourquoi les légumes en conserve et surgelés séduisent tant ? Pour leur praticité de consommation et praticité de conservation. « Ils sont faciles à stocker mais surtout prêts à l'emploi ; deux critères très important qui ont été soulignés par les personnes interrogées », explique Cyrille Auguste, président de l'UNILET. Autres avantages ? « Leur disponibilité tout au long de l'année ».

Une catégorie qui bénéficie de « niveaux de confiance élevés », grâce entre autres, à leurs qualité sanitaires et nutritionnelles. « Les profil nutritionnels sont aussi reconnu à travers l'indicateur Nutriscore. 98 % de ces produits, que ce soit dans le segment conserve ou surgelé, bénéficient d'un Nutriscore A ou B et pour 7 produits il est affiché », précise le président de l'interprofession.


Mais les légumes en conserve et surgelés souffriraient d'idées reçues. 70 % des français sont convaincus de la présence de conservateurs dans les conserves et 51 % pour les légumes surgelés. « Bien évidemment c'est totalement faux puisque le principe étant de réaliser cette conservation grâce à l'appertisation (traitement par la chaleur en milieu hermétique pour la conserve) et grâce au froid pour la surgélation », précise Cyrille Auguste, qui appelle à poursuivre la communication sur ce point auprès des consommateurs.

Les ventes de légumes en conserve et surgelés en baisse, à l'image du marché épicerie
Malgré cette bonne image et une popularité grandissante, les chiffres eux, montrent une tendance très légèrement à la baisse en 2023 : -3 % en volume pour les conserves et -2,4 % pour le surgelé. Pour Nicolas Facon, vice président de l'UNILET et président du groupe légumes de la FIAC, cette « tendance légèrement baissière est à l'image de la tendance des marchés épicerie ».




Pourtant, plusieurs références se démarquent : c'est le cas de la conserve petit pois carottes qui affiche des volumes en croissance (+1,3 % sur un an), la 2e référence la plus achetée sur le segment conserve. Si la référence séduit, c'est grâce à « son accessibilité prix très importante ». Dans le segment surgelés ce sont les « emblématiques » épinard et chou-fleur qui affichent une hausse des ventes.

« Des cultures soumises aux aléas climatiques à répétition »
« Globalement depuis 7 ans, les surfaces tendant à la hausse pour des volumes plutôt en baisse. Nous devons planter davantage pour obtenir les mêmes volumes, voire même un peu moins ». En cause ? Des « aléas climatiques à répétition ». « Avec de fortes amplitudes de températures, de pluviométrie, de sécheresse et de canicule - sur nos cultures légumières très sensibles - nous n'arrivons pas toujours à respecter les volumes avec un impact également sur la qualité des légumes récoltés ». Si en 2022 les cultures avait subi une perte de 6 % en production due à la sécheresse, 2023 avait « retrouvé des conditions plus normales et plus favorables à la production malgré la canicule de juin ayant légèrement impacté les cultures de pois et de haricots verts ». Ainsi en 2023 862 000 T de légumes ont été récoltées (40 % destinés à la conserve et 60 % au surgelé), soit +7 % par rapport à 2022.

Cette année a en revanche été marquée par une très forte pluviométrie ayant entraîné des retards d'emblavements « mais il est encore trop tôt pour évoquer les conséquences qu'il pourrait y avoir », prévient Jean-Claude Orhan, vice-président de l'UNILET et président du Cénaldi.